Je deteste quand j'ai déjà fais une conversation dans ma tête et que la personne en face ne suit pas le script.

Publié le par Cécilou

Voilà, à moins de 2 heures de la fin de ce boulot que je qualifierai de pénible pour rester polie. Je me pose deux secondes avec vous.

 

On pourrait croire que c'est non sans une pointe d'émotion que je quitte ces bureaux, que comme dans les mauvais films ou les séries bourrées de clichés, je resterai jusqu'à la fin après éteint les lumières, je jetterai un regard attendrie sur les locaux avec un sourire vague pour finalement passer la porte d'une manière assez mélancolique. Le tout bien évidemment sur fond de chanson bien triste au piano, genre "How to save a life" ou "la b*te à dudule".

 

Mais j'ai envie de dire: WALOU !! J'en tiens déjà à peine en place à l'idée de ne plus revenir. Allé, ciao bande de nazes moi j'me casse!

 

Mine de rien, voilà quasiment 10 mois de ma vie derrière moi et une nouvelle rentrée à l'approche. Le bon moment pour faire le point en somme, se remonter à bloc pour une nouvelle course qui s'annonce tumultueuse mais avec un véritable but, un point d'arrivée avec un halo lumineux pour donner ce côté divin et te rappelle que c'est ce p*tain de but, que tu veux atteindre, lui et pas un autre et que maintenant faut y aller, faut foncer. 

 

Bien entendu, je vous raconte pas à quel point j'appréhende la rentrée, retrouver le stress du premier jour avec ce que ça implique (le caca des examens) et toutes ces angoisses liées à "est ce que je vais me faire des copains?", "est-ce que les profs vont être sympa?" ou encore "est-ce que les toilettes de l'école seront à la turque?" et j'en passe.

La veille de la rentrée c'est aussi l'occas' de rêver que tu oublie de mettre tes chaussures pour sortir de chez toi, ou, pire encore, tes vêtements. Sale histoire. Mais que l'on se rassure, je doute que l'on puisse réellement quitter le domicile familiale (ou non) les boob's ou le service trois pièces à l'air, aller jusqu'aux transports en communs et se rendre compte seulement une fois en classe que l'on est en tenue d'Adam.

Mais si c'est le cas, laissez moi vous dire que, oui il y aurait de quoi se sentir atrocement con. Et je pense même qu'à cette instant précis il est à envisager de prendre une avance sur la fin du monde pour mourir prématurément.

 

Les rêves c'est une choses. Mais quand il s'agit de rêves éveillés ca devient un peu plus complexe à gérer. Donner aux autres cette sensation qu'on est toujours complètement perché et entendre une meuf qui bosse dans la cantine de ton entreprise te demander si tu viens pas de fumer un oinj... (true story) alors que c'est juste mon état normal.. Un peu comme JD dans "scrubs".

 

 

Peut importe je suis très heureuse comme ça. Même si du coup souvent très frustrée parce que j'imagine des choses qui ne se passeront pas du tout dans le sens ou je le voyais. Comme ces moments ou tu prépares un dialogue dans ta tête avec les réponses qui seront données et qu'à ce moment là tu te dis que c'est bon, tu peux en parler, il est temps que cette scène se joue mais qu'au final, ca ne ressemble plus du tout à ce qui s'était passé à l'intérieur de ton encéphale et ta prestation en ressort complètement pourrie, (un 9/10 sur l'échelle de Marion Cotillard qui joue la mort) tes dialogues ruinés et ton monologue plein d'émotion et de spiritualité changé en un discours digne d'un gamin de 3 ans et demi ponctué de "heuu", d'abords" et "j'te f'rai dire".
Quel talent!
Cette fois j'y crois, tout va se passer exactement comme je le veux... enfin...je crois.
 
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