C'est pas toi, c'est moi.

Célèbre phrase utilisée dans la caricature du lourdage bien pourris. Vous savez, celui ou on sait pas trop quoi donner comme excuse donc on en vient à jeter la faute sur nous-même, histoire de ne pas froisser encore plus la personne que l'on vient de blesser.

- Tu es quelqu'un de génial, c'est moi qui ne suis pas assez bien. (alors que vous savez très bien que c'est faux, c'est même plutot le contraire, sinon on en serait pas là)

- J'ai peur de te faire du mal. (trop tard)(mais on entendait par là, réellement du mal, on le\la supporte tellement plus qu'on se retient chaque seconde de pas lui foutre sur la gueule)

- Il t'attends mieux que ce que je peux te proposer.. (c'est à dire que de toute facon a part une rupture on a rien de mieux à envoyer la, toute de suite, maintenant)

LOL !!!

Si c'est pour sortir ce genre de conneries, je préfère encore qu'on me lourde par sms parce qu'il y a rien de plus navrant que la façon dont on peut larguer quelqu'un. Particulièrement si c'est pour entendre "je suis pas encore prêt à m'investir dans une relation sérieuse" et voir la personne se mettre en couple le lendemain même et finalement s'investir. C'est comme ça, y'a pas d'histoire d'être prêt ou non. On tombe sur le/la bon(ne) ou non. Y'a pas à tortiller du cul pour chier droit.

Croire en la relation de couple idéale reviendrait presque à continuer à écrire au Père Noël pour lui réclamer la barbie ballerine qu'il ne t'as jamais envoyé. Il faut arreter d'insister, il ne vit pas au pôle nord mais dans une petite bourgade en périphérie de Lyon (je parle de mes parents, mais votre père Noel à vous ce sont les vôtres, pas les miens)(ou alors ca expliquerait pourquoi ils ne m'offrent toujours pas ma barbie ballerine, ils sont ruinés), alors il faut arreter de chercher/demander la où il n y a pas lieu d'être. 

Quand tu es célibataire au point où tes amis doutent encore de ta sexualité, ou fraîchement lourdé, tu entends souvent cette phrase: "c'est au moment où tu t'y attends le moins que ça te tombe dessus" .. ok mais si je pense de ne plus y penser pour que ca arrive, c'est bien que j'y pense un peu quand même? non? 

Mais peut importe. 

Larguer quelqu'un c'est une affaire délicate. Comment s'y prendre? En général la grande hésitation réside entre l'envoi de sms ou l'affront en face à face. A moins qu'on se fasse passer pour mort suite à un accident nucléaire, ca évite d'avoir à se justifier (mais il faut essayer de ne pas recroiser la personne, sinon votre fausse mort est grillée)(pour faire bien, organisez un faux enterrement). Parce que ça, c'est l'horreur, expliquer pourquoi. Bon pour faire bien, glisser un petit traumatisme sur l'ex qu'on aime encore ca fonctionne de la bombe de balle, ou sinon sur une remise en question au sujet de son orientation (sexuelle, sinon sur le choix de votre bac L ou ES, on s'en bats les steaks, sachez le)(et si tu es un mec et que tu fais L, tu es probablement gay)(idée reçue n°1).

Se faire lourder c'est autre chose, il faut accepter le fait qu'on ne veuille plus de toi et ça, c'est pas une mince affaire. Alors en général tu passes tes nerfs sur l'autre c*nnard de m*rde de sa mère la NON PAS LES MAMANS! Ok, mais on en pense pas moins. Tu finiras sur le canapé à te morfondre sur la gente masculine en t'avalant un pot et demi de Ben et Jerry's (la pub, c'est gratos) à pleurer tout ce que tu sais alors que ce qui est sûre, c'est qu'il ne reviendra pas avec tes larmes de crocodiles. Ou alors tu fais comme moi, tu regardes un film et surtout, tu dors. Dormir ca m'aide à passer à l'étape supérieure. A me relever, dans tous les sens du terme. 

Je pourrai relater des heures sur les difficultés et les mal êtres engendrés par une rupture, mais c est loin d'être drôle, et c'est pas mon genre, pas ici. Peut être un jour, quand l'inspiration et le désir de retranscrire tout ce qui me traverse viendra. Mais n'y comptez pas trop non plus. Je suis comme un roc, pour citer Nadya, grande chanteuse du 21ème siècle.

Bon c'est pas tout ça, mais je dois racheter du nutella moi!